Un cheval qui tousse, ce n’est pas anodin, même une toux légère en début de travail marque une inflammation et ou une infection qui peut s’installer dans le temps et engendrer de l’inconfort et des contre performances. C’est pourquoi des symptômes de toux ou de gênes respiratoires (naseaux dilatés, respiration forcée) doivent toujours déclencher une consultation vétérinaire. Toutefois plusieurs mesures environnementales doivent être mises en place afin de limiter les symptômes.

Voici quelques conseils :

  • Un cheval qui tousse doit être mis au repos!
  • Un cheval qui tousse doit être dans un environnement le plus sain possible, sans particules fines irritantes, sans allergènes et sans émanation gazeuse. L’environnement qui répond le mieux à cette définition est le PRE.
  • Cela étant dit, si le cheval doit malgré tout passer du temps au box, préférer une litière de copeaux dépoussiérés épais à la paille.
  • Le box doit être le mieux ventilé possible ainsi que l’ensemble du bâtiment.
  • Alimentation : au minimum mouiller le foin, toutefois le foin mouillé perd en qualité nutritive et souvent en appétence. L’idéal est de passer progressivement à de l’enrubanné (qui doit être de très bonne qualité) ou d’utiliser une machine type HAY GAIN pour traiter le foin.
  • Les fourrages et la paille ne doivent pas être stockés dans le bâtiment où stationnent les chevaux.
  • Les règles de stockage du foin et de la paille ainsi que le choix de la litière doivent s’appliquer à l’ensemble du bâtiment.